Janina Stürner-Siovitz et Lasse Juhl Morthorst
2024
Les collectivités locales africaines font face à un nombre croissant d’enjeux liés aux migrations et aux déplacements, et sont donc directement concernées par les politiques (inter)nationales, les flux de financement et, dans de nombreux cas, l’absence ou insuffisance de ces derniers. Or, les décideurs politiques nationaux, les organisations internationales et les bailleurs de fonds ne considèrent que rarement les collectivités territoriales comme des partenaires à part entière sur les questions de migration et de déplacement. Ces clivages en matière de coopération s’avèrent problématiques, étant donné que la mobilité humaine joue un rôle majeur au niveau du développement physique et de l’aménagement urbain, social et économique des villes intermédiaires africaines. Les approches en réseau pourraient aider à combler ces clivages et à briser les cloisonnements politiques. Afin d’analyser les possibilités et les défis des partenariats multipartites pour la gouvernance locale des migrations et des déplacements, le projet Partenariats Multipartites a organisé des recherches participatives, des ateliers et des initiatives de mise en réseau avec six villes d’Afrique de l’Est, de l’Ouest et du Nord. Le présent document d’orientation présente les principales recommandations pour une gouvernance collaborative des migrations et des déplacements dans les villes et s’adresse aux gouvernements locaux et nationaux, à la société civile, aux associations de migrants et de réfugiés, aux organisations internationales, aux acteurs du secteur privé ainsi qu’aux donateurs.
Janina Stürner-Siovitz and Achilles Kallergis
2024
Basé sur une coopération entre le Zolberg Institute on Migration and Mobility et le projet Partenariats multipartites, ce document d’orientation aborde les partenariats créés entre des villes intermédiaires africaines et des acteurs de la société civile, des gouvernements nationaux, des établissements de recherche et des organisations internationales en vue de surmonter les enjeux et d’exploiter les opportunités découlant de la mobilité humaine. Le document étudie le rôle des partenariats en tant que pôles fédérateurs de compétences, ressources, sources de financement et réseaux différents dans le but de développer des processus de gouvernance locale des migrations répondant aux besoins des villes intermédiaires. Cette coopération demeure toutefois ponctuelle et limitée à un projet. En s’appuyant sur des recherches menées par le projet Partenariats multipartites, le document explore la manière dont les villes intermédiaires africaines peuvent passer d’une coopération ponctuelle vers des partenariats multipartites durables pour la gouvernance locale des migrations.
Le document d’orientation expose trois domaines dans lesquels les acteurs locaux, nationaux et internationaux devraient axer les initiatives de partenariat : (1) améliorer la collecte de données locales en matière de migration et de déplacement, (2) élargir l’accès local aux sources de financement internationales, et (3) inclure des perspectives urbaines dans les débats politiques intergouvernementaux.
Janina Stürner-Siovitz, Evan Easton-Calabria and Lionel Nzamba Nzamba
2025
Des partenariats multipartites ancrés dans les réalités locales et impliquant des acteurs locaux, nationaux et internationaux peuvent renforcer les réponses politiques au changement climatique et améliorer les mesures prises dans les zones urbaines quant à la mobilité climatique. Cette note d’orientation présente les domaines prioritaires pour de tels partenariats dans les villes africaines, ainsi que des recommandations concrètes pour une action politique concertée en faveur de la mobilité climatique. Cette note d’orientation fait partie de la série « Climate Mobility Africa Insights », une publication du Réseau de recherche sur la mobilité climatique en Afrique (RRMCA), fournissant une analyse actualisée des principales questions juridiques et politiques relatives à la mobilité climatique en Afrique.
Janina Stürner-Siovitz
2025
Les collectivités locales africaines ne peuvent rester inactives face à la mobilité climatique. En s’appuyant sur des connaissances locales, des pouvoirs de mobilisations et un accès aux communautés concernées elles peuvent mettre en place des mesures pro-actives. Cependant, les gouvernements nationaux considèrent les questions de migration et d’asile comme des compétences nationales exclusives et les collectivités locales africaines sont rarement considérées comme des partenaires. Ce manque de reconnaissance leur limite l’accès aux partenariats, aux financements et aux ressources. Pour surmonter ce défi, elles s’appuient sur la diplomatie des villes pour faire avancer la dimension urbaine de la mobilité climatique dans l’agenda international, trouver des partenaires (inter)nationaux pour mener des actions localement et revendiquer l’accès aux financements internationaux. Alors que les gouvernements locaux rencontrent des obstacles considérables au sein des débats sur la mobilité climatique menés dans différents secteurs de politique publique – du changement climatique, de la migration et des déplacements – la diplomatie des villes est susceptible de permettre aux collectivités locales de créer des partenariats transsectoriels et multipartites sur la question.
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